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 Transition politique aux E.U.A

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MessageSujet: Transition politique aux E.U.A   Transition politique aux E.U.A EmptyMer 10 Déc - 9:35

George W. Bush a laissé mardi ses recommandations pour protéger les Etats-Unis après sa présidence: continuer une politique antiterroriste agressive, maintenir la pression sur les pays jugés dangereux et poursuivre la modernisation de l'armée américaine.



Dans un discours défendant huit années de politique militaire et de sécurité souvent contestée, M. Bush s'est gardé, comme il l'a fait depuis la présidentielle du 4 novembre, d'adresser directement ses recommandations à Barack Obama, appelé à prendre sa place 42 jours plus tard.

Devant la prestigieuse école militaire de West Point, dans l'Etat de New York (nord-est), M. Bush a dit laisser "des fondations solides sur lesquelles les futurs présidents et les futurs chefs militaires pourront construire".

"L'armée américaine d'aujourd'hui est plus forte, plus agile et mieux préparée aux menaces auxquelles fait face notre peuple qu'il y a huit ans", a dit M. Bush dans le dernier en date d'une série de plaidoyers finaux pour son action présidentielle.

Celui dont la présidence a été marquée par les attentats du 11-Septembre, deux guerres en Afghanistan et en Irak et une autre, plus globale, contre le terrorisme, a appelé à préserver quelques grands principes dont la mise en oeuvre a suscité maintes controverses et pourrait être remise en cause par M. Obama.

Pour continuer à se défendre, les Etats-Unis doivent rester "offensifs", a dit M. Bush. Il a défendu la doctrine contestée de guerre préventive appliquée en Irak ainsi que les moyens mis à la disposition des forces de sécurité pour combattre les terroristes, moyens eux-mêmes à l'origine de bien des polémiques.

"Nous devons maintenir la pression sur les régimes qui soutiennent le terrorisme et qui cherchent à se doter d'armes de destruction massive", a-t-il dit.

Même si aucun pays n'est cité nommément par M. Bush, le message semble concerner directement des régimes comme celui de l'Iran, voire de la Corée du Nord. Il est délivré à un moment où l'investiture de M. Obama, le 20 janvier, suscite de fortes spéculations sur la possibilité d'une diplomatie plus ouverte au dialogue.

Les Etats-Unis doivent aussi continuer à transformer leur armée et soutenir leurs alliés dans le combat antiterroriste, a-t-il dit.

Il a évoqué le cas particulier du Pakistan, l'allié des Etats-Unis mais aussi le refuge de militants combattant en Afghanistan et le point de départ possible de récents attentats meurtriers à Bombay, en Inde.

M. Bush a pris acte des efforts consentis par le gouvernement pakistanais contre le terrorisme, "et notre gouvernement soutient ces efforts avec force".

"En même temps, nous avons signifié clairement au Pakistan et à tous nos partenaires que nous ferions ce qu'il faut pour protéger nos soldats et les Américains", a-t-il dit, réaffirmant le droit que se réservent les Etats-Unis de frapper sur le territoire même du Pakistan s'ils le jugent nécessaire.

M. Bush a défendu la doctrine consistant à attaquer avant d'être attaqué de nouveau, ainsi que les "changements spectaculaires apportés à la fois à notre stratégie militaire et à notre armée elle-même". Il a rendu hommage à l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le visage controversé de la guerre en Irak.

Il a dû reconnaître que le combat avait été "plus long et plus difficile que prévu" en Irak, qu'il restait "difficile" en Afghanistan et que la propagation de la démocratie était lente et inégale.

Il lui a aussi fallu admettre qu'Oussama Ben Laden et son adjoint Ayman Al-Zawahiri étaient toujours en fuite.

"Le jour viendra... le jour viendra où la justice qu'ils méritent sera rendue contre eux", a-t-il dit alors que chaque jour qui rapproche M. Bush du 20 janvier rend plus improbable la prise sous sa présidence de celui qu'il a réclamé "mort ou vif".

Cependant ses politiques ont "durement affaibli les terroristes", a-t-il dit au point de parler du "début de la fin ultime d'Al-Qaïda".
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MessageSujet: Re: Transition politique aux E.U.A   Transition politique aux E.U.A EmptyMer 10 Déc - 9:38

Le gouverneur de l'Illinois Rod Blagojevich a été arrêté mardi, soupçonné d'avoir tenté de monnayer le siège vacant au Sénat américain du président élu Barack Obama, un scandale "stupéfiant" de corruption qui éclabousse de nouveau cet Etat du nord.

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Le gouverneur démocrate, 51 ans, et son directeur de cabinet de 46 ans, John Harris, qui ont été inculpés de tentative de fraude et de corruption, sont également accusés d'avoir menacé de suspendre l'aide de l'Etat de l'Illinois au groupe de presse du Chicago Tribune afin de "provoquer une purge des éditorialistes du journal", selon un communiqué du bureau du procureur.

M. Blagojevich, qui risque jusqu'à 30 ans de prison, a été libéré en échange d'une caution de 4.500 dollars.

Barack Obama s'est dit "attristé et interloqué" en apprenant cette affaire, précisant au cours d'un point de presse qu'il n'avait pas eu de contact avec le gouverneur ni avec son bureau.

"L'ampleur de la corruption contenue dans ces inculpations est stupéfiante", a commenté le procureur Patrick Fitzgerald.

Ces inculpations "stipulent que Blagojevich a mis une pancarte +A Vendre+ sur la nomination d'un sénateur des Etats-Unis, s'est impliqué personnellement dans une pratique de pots-de-vin avec la précipitation d'un vendeur qui doit atteindre son objectif annuel, et a utilisé son bureau de façon illicite pour tenter de bâillonner des voix d'éditorialistes critiques", relève le communiqué.

"Les accusations portées contre le gouverneur Blagojevich sont consternantes et représentent la pire violation de la confiance du public que j'aie jamais vue", a réagi dans un communiqué le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid.

"Il est clair que quiconque serait nommé au Sénat par le gouverneur Blagojevich serait à tort ou à raison entaché d'illégitimité. Un processus différent doit être choisi pour la nomination d'un nouveau sénateur, et ce processus ne doit pas impliquer le gouverneur Blagojevich", a-t-il ajouté.

Ce dernier a été confondu par des écoutes autorisées par la justice de discussions portant sur les bénéfices qu'il pourrait tirer du fait que c'est au gouverneur qu'il revient de nommer un sénateur américain quand un siège est vacant.

Selon l'acte d'accusation de 76 pages, au lendemain de l'élection de Barack Obama à la Maison Blanche, Blagojevich déclarait à un interlocuteur inconnu: "J'ai ce pouvoir et c'est de l'or (juron) et je ne vais pas l'abandonner pour rien (juron). (...) Je peux me parachuter" à ce siège.

Il aurait évoqué plusieurs options: recevoir un salaire substantiel en travaillant pour un syndicat ou une fondation caritative, placer sa femme dans des conseils d'administration où elle pourrait être payée quelque 150.000 dollars par an, occuper un poste d'ambassadeur.

"Les inculpations annoncées aujourd'hui révèlent clairement que le bureau du gouverneur n'était plus rien d'autre qu'un vecteur d'enrichissement personnel (...) tirant la vie politique de l'Illinois vers un niveau encore plus bas", a déclaré Robert Grant, agent spécial au bureau de Chicago du FBI.

M. Blagojevich avait été élu en 2003, sur la promesse de nettoyer la corruption qui avait entouré son prédécesseur, le républicain George Ryan, qui purge une peine de 6 ans et demi de prison pour corruption.

Mais il a été rapidement impliqué dans de nouveaux scandales.

Un de ses proches, "Tony" Rezko, un homme d'affaires également considéré comme un ancien proche de Barack Obama, a été reconnu coupable en juin de fraude, blanchiment d'argent et corruption.

M. Blagojevich est aussi inculpé pour avoir comploté avec Rezko afin d'obtenir des bénéfices financiers pour lui-même et sa famille en échange de contrats ou de nominations dans l'Illinois.
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