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 Emeutes en Grece

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MessageSujet: Emeutes en Grece   Emeutes en Grece EmptyMar 9 Déc - 9:41

Une nouvelle vague de violences a touché lundi Athènes et plusieurs villes de Grèce au cours de manifestations d'étudiants et lycéens contre la police lors desquelles des bâtiments et des véhicules ont été incendiés tandis que le centre de Salonique était livré au pillage.
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Près de deux heures après la dispersion de la manifestation athénienne de protestation contre la mort d'un adolescent tué samedi par un policier, des groupes de quelques dizaines de jeunes se relayaient pour lancer des raids contre magasins et devantures, face à des forces anti-émeutes dispersées et sur la défensive.

Les groupes ont endommagé et pillé des boutiques dans le quartier chic de Kolonaki, qui abrite plusieurs ambassades, ainsi que dans les rues commerçantes proches du bâtiment de l'université et du quartier étudiant et contestataire d'Exarchia.

Les gaz lacrymogènes tirés par la police pour repousser les casseurs rendaient l'atmosphère suffocante jusqu'à l'intérieur des bâtiments du centre ville.

Dix personnes ont reçu des soins dans les hôpitaux de la ville pour des troubles respiratoires, selon un responsable du ministère de la Santé.

En début de soirée à Athènes, des groupes de jeunes avaient brisé des vitrines et incendié des magasins.

Le cortège avait parcouru des rues de la ville portant des banderoles accusant le gouvernement de "tuer l'avenir de la jeunesse".

Des groupes de jeunes ont également pillé lundi soir des dizaines de commerces dans le centre de Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, sans que la police n'intervienne.

Les pillages, notamment de magasins de vêtements et de bijoux, ont débuté à l'issue de deux manifestations organisées par l'opposition de gauche pour le même motif que dans la capitale, et qui avaient rassemblé plus de 5.000 personnes.

Les forces de l'ordre n'étaient pas visibles sur les artères du centre ville, qui semblait livré aux pilleurs, a raconté un journaliste de l'AFP sur place.

Plus tôt, un policier avait été blessé à la main dans une attaque contre un poste de police d'un quartier de Salonique lancée à coup de cocktails Molotov par une vingtaine de jeunes.

A Athènes, alors que des manifestants se dirigeaient vers le Parlement, sur la place centrale de Syntagma, des groupes de jeunes se sont détachés du cortège pour briser des vitrines et mettre le feu à des devantures et des poubelles.

Un sapin de Noël géant ainsi que des installations prévues pour les fêtes installées sur la place ont été la proie des flammes.

Trois policiers ont par ailleurs été légèrement blessés lundi à Trikala (centre), au cours d'incidents en marge d'une manifestation d'un millier de lycéens.

Des incidents entre forces de l'ordre et lycéens se sont produits à Rhodes, principale ville de l'île du même nom, dans l'est de la Grèce où des manifestants s'en sont pris pris à un poste de police, lançant divers projectiles contre les policiers qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.

Ces mouvements de protestation se succèdent depuis la mort samedi soir d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, abattu par un policier à Athènes alors qu'il faisait partie d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens qui lançaient des pierres et des objets contre un véhicule des forces de l'ordre.

Le policier a été arrêté dimanche pour "homicide volontaire" tandis qu'un policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".

Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a présidé lundi soir un conseil ministériel restreint de crise et il sera reçu à sa demande mardi matin par le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, "pour l'informer de la situation en cours".

M. Caramanlis doit aussi rencontrer les chefs des quatre partis d'opposition parlementaire, socialiste, communiste, de gauche radicale et d'extrême-droite.

Dans un message à la Nation, Costas Caramanlis s'est engagé lundi à ce que l'Etat mette fin aux violences urbaines.

"Les événements inacceptables et dangereux" qui ont suivi la mort samedi soir d'un adolescent de 15 ans "ne peuvent pas et ne seront pas tolérés", a-t-il déclaré dans sa première apparition depuis le début de la crise.

Il a dénoncé les "éléments extrémistes qui ont exploité le drame (...) en montrant que leur seul objectif était la violence". "L'Etat va protéger les citoyens, va protéger la société (...) C'est le moindre des hommages que l'on puisse rendre à Alexis", a-t-il souligné, évoquant la mémoire de l'adolescent tué samedi.
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MessageSujet: Re: Emeutes en Grece   Emeutes en Grece EmptyMer 10 Déc - 9:32

La Grèce, où manifestants et forces de l'ordre ont continué à s'affronter dans plusieurs villes, a vécu mardi une quatrième soirée de violences après les obsèques de l'adolescent tué par un policier, et le pays a plongé un peu plus dans la crise sociale et politique.
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Dans un message à la nation, le Premier ministre grec Costas Caramanlis a accusé les émeutiers d'être des "ennemis de la démocratie".

Dans les rues de Néa Smyrni, banlieue de la capitale proche de Paleo Faliro où se sont déroulées dans l'après-midi les funérailles d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, dont la mort samedi a provoqué la flambée de violence, les forces de l'ordre ont poursuivi pendant plusieurs heures des groupes de jeunes manifestants.

Au début de la nuit, il ne restait plus qu'une vingtaine de jeunes qui jetaient des projectiles contre les forces anti-émeutes.

Des échauffourées se poursuivaient par ailleurs dans le centre d'Athènes, près de l'Ecole polytechnique, occupée depuis trois jours. Les protestataires avaient allumé des feux dans les rues avoisinantes et lançaient des projectiles contre les policiers qui ripostaient avec des gaz lacrymogènes, a constaté l'AFP.

A Patras (ouest), quelque 500 jeunes ont encerclé en début de soirée le siège de la direction de la police, lançant des projectiles et invectivant les forces de l'ordre, qui ont tiré des gaz lacrymogènes. A proximité, des jeunes ont investi le bureau du préfet de région, selon des sources policières.

Ils se sont ensuite rendus à l'université et une centaine d'entre eux poursuivaient dans la nuit des échauffourées avec les policiers.

A Salonique (nord), la deuxième ville du pays, des escarmouches ont éclaté dans le centre-ville. Les manifestants se sont réfugiés à la faculté de philosophie, et une soixantaine d'entre eux lançaient des pierres contre les forces de l'ordre, selon une source policière locale.

Les violences avaient repris mardi dès la fin de la cérémonie des obsèques, aux abords du cimetière, puis ailleurs à Athènes, à Patras et à Salonique.

Dans le centre d'Athènes, des jeunes avaient jeté des pierres, cassé des vitrines de magasins et endommagé des voitures en stationnement, les policiers répliquant avec des gaz lacrymogènes, selon l'AFP.

De plus, selon l'agence de presse grecque ANA, des heurts ont été signalés dans la journée à Corinthe, à l'ouest d'Athènes, Ioaninna (nord-ouest), Alexandroupolis (nord-est), Larissa (centre) et sur les îles de Mytilène et de Rhodes en mer Egée.

A Paleo Faliro, les obsèques d'Alexis Grigoropoulos se sont déroulées dans un calme relatif, comme l'avait demandé la famille.

Cet appel a été respecté, à quelques insultes contre la police près. "Flics, cochons, assassins", ont crié des jeunes au moment où l'adolescent était porté vers sa tombe dans un cercueil blanc.

Les obsèques avaient été précédées, à Athènes et à Salonique, de manifestations de plusieurs milliers de personnes.

Selon un bilan fourni mardi par la police, 108 personnes ont été arrêtées en Grèce depuis samedi soir. Vingt-neuf personnes ont été hospitalisées pendant quelques heures, la plupart pour des troubles respiratoires dus au gaz lacrymogène, selon les pompiers.

Les pompiers avaient indiqué lundi que les incendies avaient touché 49 immeubles de bureaux, 47 magasins, 14 agences bancaires, 20 voitures et trois ministères.

Et selon un bilan fourni mardi par le maire d'Athènes, Nikitas Kaklamanis, "322 commerces et deux kiosques ont été partiellement ou totalement détruits" dans le centre de la capitale, mais le bilan pourrait atteindre "360 à 370 magasins".

Dans tout le pays, les collèges et lycées sont restés fermés mardi en signe de deuil, sur décision du gouvernement.

La crise, qui affaiblit le gouvernement du Premier ministre conservateur Costas Caramanlis, prend une tournure plus politique de jour en jour.

Le chef de l'opposition socialiste, Georges Papandréou, a rejeté mardi l'appel à l'unité de la nation lancé par M. Caramanlis et a réclamé la démission de son gouvernement et de nouvelles élections.

L'explosion de colère des jeunes, signe selon des observateurs d'un profond malaise et d'une radicalisation due à l'insécurité économique et au chômage, met en difficulté un gouvernement déjà déstabilisé par une série de scandales et par les conséquences de la crise économique internationale.

Mercredi, il devra en plus gérer une grève de 24 heures, prévue de longue date par les syndicats, qui devrait entraîner des perturbations dans les transports publics et les transports aériens et maritimes.

Dans sa première intervention lundi, le Premier ministre avait déclaré que les troubles "ne pouvaient pas et ne seraient pas tolérés". Ces menaces n'avaient pas empêché une troisième nuit de violences.

Mardi en début de soirée, dans un message radiotélévisé à la nation, M. Caramanlis a durci le ton. "Tous ceux qui causent la violence et le vandalisme sont des ennemis de la démocratie", a-t-il lancé, se déclarant déterminé à rétablir la "sécurité" et la "légalité".

Le policier qui a tiré sur l'adolescent a été arrêté et inculpé d'homicide volontaire, en attendant les résultats de l'analyse balistique.
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